Mondorf-les-Bains > Concert > Stephan Eicher

Avr 16, 2024 | 2 la x photographie, 2024, ACTUALITES, Agenda, Agenda Concerts, casino 2000, Luxembourg, Mondorf, Musique, Nadia HAMAMA

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Stephan Eicher en concert au Casino 2000 à Mondorf-les-bains

Il est 20 heures lorsque le spectacle commence au Casino 2000 de Mondorf-les-Bains et le chanteur, compositeur et interprète suisse Stephan Eicher aime commencer un concert à l’heure. Accompagné de ses musiciens talentueux, le chanteur suisse a offert un spectacle mémorable, mêlant ses nouveaux titres de l’album « Ode » à ses classiques intemporels.

Scénographie millimétrée

Lorsque la lumière s’éteint et que le rideau s’ouvre, on comprend qu’il va y avoir de la magie dans cette soirée. Le décor minimaliste, loin d’être celui auquel on est en droit de s’attendre pour un concert de rock, a intrigué avec la présence d’armoires, d’une harpe et d’une table de salle à manger ornée de chandeliers, sous laquelle un clavier était encastré. Le chanteur et les musiciens (Noémie Von Felten à la harpe, Reyn Ouwehand aux claviers, Simon Gerber à la guitare et à la basse) étaient déjà en place, prêts à captiver l’auditoire avec leur musique envoûtante.

Un voyage magique

Les titres s’enchaînent, entrecoupés de courts interludes souvent prétextes à quelques plaisanteries, alternant titres récents comme « Voyage » et « Je te mentirais disant », et des classiques tels que « Des hauts, des bas » et « Combien de temps ». Entre-temps, les armoires au fond de la scène se sont ouvertes, révélant des montages lumineux comme on pouvait en rencontrer jadis dans les fêtes foraines, avec des automates réagissant en rythme aux notes de musique et ajoutant encore un peu plus de magie à un décor et une atmosphère déjà bien empreinte de mystère.

Stephan Eicher mentaliste ?

Au bout d’une quinzaine de titres, après une performance de « Autour de ton cou », Eicher, tout en annonçant la fin prochaine du concert, renouvelle ses facéties en se transformant en mentaliste, s’adressant à la salle : « Pensez à un morceau que je n’ai pas encore joué et  que vous aimeriez entendre et je vais deviner… ». Alors que tout le monde a bien évidemment en tête « Déjeuner en paix », c’est « Eisbar » de Grauzone qui est joué, tout du moins son introduction, car rapidement le suspense est clos et les premières notes du classique des classiques claquent dans la pièce, dans une version réarrangée, résolument plus rock que l’originale enregistrée en studio. La salle est debout, soudainement entrée dans une sorte de transe collective.

Les prolongations

À la fin de la soirée, alors que les rappels semblaient inévitables, Stephan Eicher a surpris son public en restant sur scène jusqu’à la toute fin, offrant un dernier moment de magie et de musique. Et comme Stephan Eicher l’a si bien exprimé lors de son concert : « Il y a des choses qui m’énervent, je n’aime pas les rappels. Est-ce qu’à la fin d’une pièce de Shakespeare, quand le roi est mort, la reine est morte, on demande encore quinze pages ? » Une déclaration qui en dit long sur l’artiste et sa vision de la musique live. En fait, Stephan Eicher ne s’en va jamais. Il se rappelle lui-même et profite de ses derniers morceaux pour partager encore quelques moments avec ses fans en leur signant des autographes.

Journaliste : Nadia HAMAMA

Photographe : 2 la X Photographie

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